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03-7 La nappe

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IGMR. 117. [a] L’autel sera couvert d’une nappe au moins.

Note du webmaster : les voiles d’autel au couleurs liturgiques, que proposent les fabricants d’ornements liturgiques, ne sont mentionnés dans aucun texte. Leur existence n’est due qu’aux inventions des ces fournisseurs, plus imprégnés du souci mercantile que des usages en vigueur dans l’Eglise.
Il n’existe, dans la tradition des sacristies, que le « dessus d’autel », qui n’a aucune fonction décorative mais seulement protectrice. Il est traditionnellement constitué de deux tissus : l’un blanc et au tissage très serré pour le dessous, l’autre épais, pour le dessus, en velours cramoisi ou en tissu solide pouvant être de couleur beige ou le plus neutre possible. Le pliage dans les règles du couvre-autel est quelque peu sophistiqué, car le tissus du dessous étant en contact avec la nappe d’autel, on a recours à un pliage qui évite que la face du dessous ne soit en contact avec la face du dessus (exposée à la poussière), même une fois le dessus d’autel plié. Pour cela on pratique un pliage en forme de lettre M, la face du dessous (propre) étant à l’intérieur. Le pliage et le dépliage sur l’autel exige de la méthode et un peu d’entraînement, car pour bien faire la nappe d’autel doit rester exempte de contact avec la face du dessus (exposée à la poussière).