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05-7 Les couleurs liturgiques

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IGMR 346. En ce qui concerne la couleur des vêtements liturgiques, on observera l’usage reçu, c’est-à-dire:

a) On emploie le blanc aux offices et aux messes du temps pascal et du temps de Noël ; en outre, aux célébrations du Seigneur qui ne sont pas celles de sa Passion ; à celles de la Vierge Marie, des Anges, des saints qui ne sont pas martyrs, aux solennités de Tous les saints (1er novembre), et de saint Jean Baptiste (24 juin), aux fêtes de saint Jean l’Évangéliste (27 décembre), de la Chaire de saint Pierre (22 février) et de la conversion de saint Paul (25 janvier).

b) On emploie le rouge le dimanche de la Passion et le Vendredi saint, le dimanche de Pentecôte, aux célébrations de la Passion du Seigneur, aux fêtes de la naissance au ciel des Apôtres et des Évangélistes, et aux célébrations de martyrs.

c) On emploie le vert aux offices et aux messes du temps ordinaire.

d) On emploie le violet aux temps de l’Avent et du Carême. On peut aussi le prendre pour les offices et les messes des défunts.

e) On peut employer le noir aux messes des défunts, là où c’est la coutume.


f) On peut employer le rose, là où c’est l’usage, au troisième dimanche de l’Avent (Gaudete) et au quatrième dimanche de Carême (Laetare).

Cependant, les Conférences des évêques peuvent, en ce qui concerne les couleurs liturgiques, déterminer et proposer au Siège apostolique des adaptations qui correspondent aux besoins et à la mentalité des peuples.

Note du webmaster : c’est ainsi que la couleur grise existe dans le diocèse de Lyon selon une tradition ancienne. C’est un cas unique. Aucune autre couleur que celles mentionnées ne sont admises dans la liturgie.
Il n’est pas permis de mélanger les couleurs. C’est pourtant ce qui a été fait par Jean-Charles de Castelbajac avec l’assentiment de l’épiscopat français pour les JMJ de Paris en 1997. Cette promotion de la désobéissance au Magistère ne peut en aucun cas porter de bons fruits. Comprenne qui pourra…
La couleur doit de l’ornement doit être franche malgré la décoration. Ainsi un ornement blanc ne doit pas être trop chargé d’une décoration unicolore afin de ne pas créer de confusion (certains, par dévotion mariale, finissent par ressembler à des ornements bleus, couleur qui n’existe que dans le rite byzantin). 
Il faut enfin remarquer la disparition pure et simple de PGMR 390 qui permettait « aux jours les plus solennels » l’emploi de vêtements liturgiques qui ne sont pas de la couleur du jour pourvu qu’ils soient particulièrement beaux.

IGMR 347. On dit les messes rituelles avec leur couleur propre ou bien en blanc ou en couleur de fête. On dit les messes pour intentions et circonstances diverses avec la couleur propre du jour ou du temps, ou bien en violet si elles ont un caractère pénitentiel (par ex. nn. 31, 33, 38). On dit les messes votives avec la couleur qui convient à la messe célébrée ou bien avec la couleur propre du jour ou du temps.