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06-4 Attitudes de tous les ministres au chœur

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Les inclinations

IGMR. 275. [a]. Il y a deux espèces d’inclination : l’inclination de la tête et l’inclination du corps (…).

Note du webmaster : appelées aussi, respectivement, « petite inclination » et « grande inclination ».

CE. 72. Tous ceux qui entrent, sortent du chœur ou passent devant l’autel, salueront celui-ci par une inclination profonde.

IGMR. 275. b) On incline le corps, par ce que l’on appelle l’inclination profonde : à l’autel, s’il n’y a pas le tabernacle avec le Saint-Sacrement, (…) dans le Symbole, aux mots « Et in carnatus est » (Par l’Esprit-Saint Il a pris chair). La même inclination est faite par le diacre, quand il demande la bénédiction avant de proclamer l’Evangile.

CE. 76. L’Evêque est salué par une profonde inclination par les ministres ou par ceux qui s’avancent vers lui pour le service liturgique, s’en éloignent, ou passent devant lui.

CE. 77. Lorsque la cathedre de l’Evêque se trouve derrière l’autel, les ministres saluent ou l’autel ou l’Evêque, selon qu’ils vont vers l’autel ou vers l’Evêque ; on se gardera de toutes les façons, quand c’est possible, de traverser entre l’Evêque et l’autel, à cause de la révérence due à l’un et à l’autre.

CE. 78. S’il y a plusieurs évêques dans le chœur, la révérence [la profonde inclination] ne sera faite qu’à celui qui préside.

Note du webmaster : cette salutation de l’évêque ne fait que reprendre l’usage consistant à se saluer mutuellement, et qui se pratique entre les servants et le prêtre à chaque fois qu’ils le servent, entre le thuriféraire et l’assemblée avant et après l’encensement de celle-ci, et qui est également pratiquée entre les moines dans certaines abbaye lors de l’entrée au choeur et lors de la sortie.
Le célébrant ne répond pas aux inclinations lorsqu’un acolyte lui apporte quelque chose à l’autel, et il ne répond pas non plus lorsqu’il est assis.

Manière de tenir les mains

CE. 107. L’Evêque, sauf quand il porte la crosse; tient les mains jointes lorsque, vêtu des vêtements sacrés, il s’avance pour la célébration de l’action liturgique, lorsqu’il prie à genoux, lorsqu’il s’avance de l’autel à la cathedre ou de la cathedre à l’autel, et quand cela est prescrit par les rubriques et livres liturgiques.
De même les concélébrants et les ministres, lorsqu’ils sont debout ou qu’ils marchent, tiennent les mains jointes sauf quand ils ont à porter quelque chose.

Note du webmaster : le Cérémonial des Evêque comporte à cet endroit une note (n°80) faisant nommément référence au Cérémonial des Evêques des 1886 (référence par ailleurs très fréquente). Cette note indiquant que par « mains jointes » il faut comprendre « les mains étendues et jointes devant le torse, le pouce droit sur le pouce gauche dans la position de la croix » (CE, ed. 1886,I,XIX,1).

CE. 108. Quand l’Evêque se signe ou bénit, il pose la main gauche sur la poitrine sauf s’il porte quelque chose. En outre, lorsqu’il se tient à l’autel et bénit les oblats ou autre chose avec la main droite, il pose la gauche sur l’autel, sauf si cela est noté autrement.

Note du webmaster : la pose de la main gauche sur la poitrine n’est pas en propre celle de l’évêque ; cette attitude vaut pour tous les ministres, prêtres et laïcs « parés des vêtements liturgiques » (CE. 109), dont la main droite porte un objet quelconque. Ainsi, notamment, se tient le thuriféraire lorsqu’il marche en tenant l’encensoir par l’extrémité des chaînes. L’évêque compte parmi les ministres à qui s’applique cette recommandation.

CE. 109. En outre, lorsque l’Evêque s’assoit, s’il est paré des vêtements liturgiques, sauf s’il porte la crosse, pose les paumes des mains sur ses genoux.

Note du webmaster : même remarque que précédement : la pose des mains à plat sur les genoux vaut pour tout ministre assis.

Attitudes et gestes propres au célébrant

IGMR. 274. (…) Au cours de la messe, le prêtre célébrant fait trois génuflexions : après l’élévation de l’hostie, après celle du calice, et avant la communion. On a noté en leur lieu les normes particulières à observer pour les messes concélébrées (cf. nn. 210-251).

IGMR. 275. (…)
a) On incline la tête lorsque les trois Personnes divines sont nommées ensemble, aux noms de Jésus, de la bienheureuse Vierge Marie, et du Saint en l’honneur de qui on dit la messe.
b) On incline le corps, par ce qu’on appelle l’inclination profonde : devant l’autel , aux prières « Purifie mon coeur » et « Humbles et pauvres » ; dans la récitation du Symbole, aux mots « Par l’Esprit Saint, il a pris chair » ; et dans le Canon romain, aux mots « Nous t’en supplions ». La même inclination est faite par le diacre, quand il demande la bénédiction avant de proclamer l’Évangile. En outre, le prêtre s’incline un peu, à la consécration, quand il dit les paroles du Seigneur.