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11-08 Manière de se tenir pour recevoir la communion

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ID. 11. L’Eglise a toujours exigé des fidèles un grand respect envers l’Eucharistie au moment où ils la reçoivent.

Quant à la manière de s’approcher de la communion, les fidèles peuvent la recevoir à genoux ou debout, selon les règles établies par les conférences épiscopales.

Note du webmaster : aucune conférence épiscopale ne peut interdire ce que le Magistère permet, ce qui veut dire que la communion à genoux reste possible partout. Les règles établies par la conférence épiscopale ne peuvent concerner que la manière de communier debout.

Lorsque les fidèles communient à genoux, il n’est pas requis d’eux un autre signe de révérence envers le Saint-Sacrement, puisque le fait de s’agenouiller exprime par lui-même l’adoration. Mais lorsqu’ils communient debout, il est vivement recommandé que, s’avançant en procession, ils fassent un acte de révérence avant la réception du sacrement, au lieu et au moment opportuns pour que l’accès et le départ des fidèles ne soient pas troublés.

RS. 90. «Les fidèles communient à genoux ou debout, selon ce qu’aura établi la Conférence des Évêques», avec la confirmation du Siège Apostolique. «Toutefois, quand ils communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils fassent le geste de respect qui lui est dû, que la Conférence des Évêques aura établi».

Note du webmaster : on doit cesser de répandre l’idée que la communion à genoux a été supprimée par le Concile de Vatican II. Pour ceux qui communient debout, il est requis un « acte de révérence », or l’article 26 du même texte précise qu’il est nécessaire de garder la « vénérable coutume » de saluer le Saint-Sacrement par une génuflexion. En conséquence l’acte de vénération pour les fidèles communiant debout ne peut pas être une simple inclinaison, mais une génuflexion. De là à communier à genoux, ce qui est toujours prévu, il n’y a pas de grande différence. Quand à l’intervention de la Conférences des Evêques, il n’est établi nulle part, pour la France notamment, qu’un décret ait été publié abrogeant l’usage de la communion à genoux.

RLDE. I E. (…) La balustrade (ou cancel), sans être absolument nécessaire, demeure traditionnelle. Là où elle existe, et surtout si elle est ancienne ou de qualité, on ne s’empressera pas de la supprimer.