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11-10 La communion dans la main

  • CLP 

Notes du webmaster : il est historique que cette forme de communion a été inventée à Genève par les protestants dès les premières années de leur existance, afin de contester le fait que le prêtre soit un « autre Christ » qui nourrisse chacun.
Ce « concept » a été importé dans de très nombreuses paroisses catholiques où l’on a vu progressivement les fidèles se saisir eux-mêmes de l’hostie en la saisissant entre le pouce et l’index, alors que l’Eglise s’évertue à demander qu’au minimum elle soit reçue (c’est-à-dire dans la paume de la main). Le fait qu’un communiant saisisse le Corps du Christ est inconvenant, et démontre de très graves carences catéchétiques, ainsi qu’un manque de foi en Jésus Christ Fils de Dieu réellement présent sous l’espèce du pain.

La communion dans la main a conduit à des profanations inacceptables permises par l’attitude laxiste de nombreux curés de paroisse qui n’imposent pas aux fidèles de consommer l’hostie immédiatement et face à l’autel (comme c’est prescrit pour la communion dans la main). Ainsi beaucoup peuvent quitter la messe en emportant des hosties :
1) – de nombreuses sectes, de par le monde, profitent de cette faiblesse pastorale pour se fournir sans difficultés en hosties consacrées
2) – beaucoup de personnes qui ne pratiquent pas vont à des messes de mariage ou des enterrements, se rendent à la communion pour « faire comme tout le monde » et n’adhérant pas à la foi mettent l’hostie dans leur poche et l’y oublient.
En conséquence, tout prêtre, ou ministre extraordinaire de la communion, connaissant ces risques de profanation, doit absolument exiger la consommation immédiate et visible de l’hostie.

Extrait de l’Instruction « Memoriale Domini » du 29 mai 1969 de la Congrégation du Culte Divin :

« Compte tenu des remarques et des conseils de ceux que l’Esprit Saint a constitués intendant pour gouverner les Eglises, eu égard à la gravité du sujet et à la valeur des arguments invoqués, le Souverain Pontife n’a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la communion aux fidèles.
Ainsi le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau, en prenant en considération tant le jugement émis par la majorité de l’épiscopat catholique que par la forme utilisée actuellement dans la sainte liturgie, et enfin le bien commun de l’Eglise. »

Note du webmaster : il est notoire dans les milieux bien informés que la communion dans la main n’a été acceptée par le Vatican que sous la pression d’un groupuscule franco-allemand résolu à en découdre avec l’autorité de l’Eglise. C’est pour tanter de ramener le calme que cette manière de distribuer la communion à été tolérée. Mais elle n’a pas été prise comme norme pour toute l’Eglise. Pour conclure cette note, citons le Pasteur Oscar Culmann (1902-1999) : « L’œcuménisme ne consiste certainement pas à prendre ce qu’il y a de moins bon chez l’autre ».

Bulletin du diocèse de Nice du 29/8/1969 ; propos de Mgr Mouisset :
« Il n’est pas permi à un prêtre de refuser la communion sur les lèvres à celui qui en fait la demande (…) la communion sur les lèvres reste la règle, la communion dans la main n’est qu’une exception autorisée… ».