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13-2 Messe de mariage – délégation de laïcs en remplacement du prêtre

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De l’Instruction sur la Collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres , du 15 août 1997:

Art. 10. § 1. La possibilité de déléguer des fidèles non-ordonnés pour assister aux Mariages peut s’avérer nécessaire dans des circonstances très particulières de manque grave de ministres sacrés. 
Elle est cependant soumise à trois conditions. En effet, l’Évêque diocésain ne peut concéder une telle délégation que dans les cas où prêtres et diacres font défaut, et seulement après avoir obtenu pour son diocèse l’avis favorable de la conférence des Évêques, ainsi que la permission nécessaire du Saint-Siège.

Art. 10. § 2. Dans ces cas également il faut s’en tenir à la normative canonique concernant la validité de la délégation, ainsi qu’à celle sur l’idonéité, la capacité et l’aptitude du fidèle non-ordonné.

Note du webmaster : concernant la délégation accordée à un laïc, elle implique donc que ce laïc soit non seulement exemplaire dans sa vie courante, mais aussi instruit et formé dans un cadre pédagogique officiel du diocèse. 
 »Idonéité » : être idoine.

Art. 10. § 3. Sauf dans le cas extraordinaire – prévu par le Can.1112 du C.I.C. -, de manque absolu de prêtres ou de diacres pouvant assister à la célébration du Mariage, aucun ministre ordonné ne peut autoriser un fidèle non-ordonné pour une telle assistance, qui implique de demander et de recevoir le consentement matrimonial selon la norme du can. 1108, § 2.

Code de Droit Canonique

Canon 1112 § 1. Là où il n’y a ni prêtre ni diacre, l’Evêque diocésain, sur avis favorable de la conférence des Evêques et avec l’autorisation du Saint-Siège, peut déléguer des laïcs pour assister aux mariages.

Note du webmaster : les deux articles ci-dessus montrent très clairement qu’un curé de paroisse ne peut en aucun cas, de par sa seule autorité, déléguer un laïc pour présider une cérémonie de mariage.

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Note : il circule sur internet une rumeur affirmant que le Kyrie a disparu du rituel du mariage. Il s’agit d’une interprétation rapide d’un texte qui ne peut concerner que les bénédictions nuptiales, pour une raison fondamentale qui a trait à la communion. En effet ayant pour objectif de nous purifier de nos péchés véniels (non pas des péchés mortels) afin que nous puissions communier, le Kyrie ne peut pas être supprimé lors des messes car cela reviendrait à dire que l’Eglise permet désormais de communier en état de péché. Ce qui confinerait à l’hérésie. En revanche, lors des bénédictions et seulement dans ce cas, puisqu’il n’y a pas d’eucharistie alors il n’y a pas de rite pénitentiel.