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13-3 Messe des obsèques – qualité de la célébration

  • CLP 

IGMR 379. L’Église offre le sacrifice eucharistique de la Pâque du Christ pour les défunts afin que, en raison de la communion qui unit tous les membres du Christ, ce qui obtient une aide spirituelle pour les uns apporte aux autres la consolation de l’espérance.

IGMR 380. Parmi les messes des défunts, la messe des obsèques occupe la première place ; elle peut être célébrée tous les jours, sauf aux solennités de précepte, le Jeudi saint, le Triduum pascal et les dimanches de l’Avent, du Carême et du temps pascal. On doit de plus observer tout ce qui est prescrit, selon la norme du droit.

IGMR 381. Lorsque l’on vient d’apprendre la mort, ou pour la dernière sépulture du défunt, ou le jour du premier anniversaire, on peut célébrer la messe des défunts, même pendant l’octave de Noël et les jours de mémoire obligatoire ou de férie sauf le Mercredi des cendres, et pendant la Semaine sainte.

Les autres messes des défunts, dites quotidiennes, peuvent se célébrer les jours du temps ordinaire où l’on a une mémoire facultative, ou bien si l’on fait l’office de la férie, pourvu qu’elles soient vraiment célébrées à l’intention des défunts.

Note du webmaster : durant l’octave de Pâques (la semaine qui suit) on ne chante pas la messe des défunts mais le propre de chaque jour de l’octave de Pâques, y compris la séquence.

IGMR 382. Aux messes des obsèques, on fera ordinairement une brève homélie, mais où l’on évitera toute apparence d’éloge funèbre.

Note du webmaster : en effet le soutien à la famille ne justifie pas que l’on s’ingénie à parler des qualités du défunt (ce qu’on fera plutôt à la fin de la messe) ; il exige plutôt de renforcer son espérance par une meilleure compréhension de l’Ecriture Sainte et de la foi chrétienne. C’est-là le rôle premier de toutes les homélies.

IGMR 383. On encouragera les fidèles, surtout les membres de la famille du défunt, à participer, y compris par la communion, au sacrifice eucharistique offert pour le défunt.

IGMR 384. Si la messe des obsèques fait partie du rite des obsèques, lorsque l’on aura dit l’oraison après la communion, et en omettant le rite de conclusion, on accomplira le rite de la dernière recommandation ou du dernier adieu ; ce rite ne se célèbre qu’en présence du corps.

IGMR 385. En organisant et en choisissant les parties variables de la messe des défunts, surtout de la messe des obsèques (par exemple les oraisons, les lectures, la prière universelle), on tiendra compte, comme il est juste, des motifs pastoraux relatifs au défunt, à sa famille, et à l’assistance. De plus, les pasteurs tiendront spécialement compte de ceux qui, à l’occasion d’obsèques, assistent à des célébrations liturgiques, ou bien entendent l’Évangile, alors qu’ils ne sont pas catholiques ou bien sont des catholiques qui ne participent jamais ou presque jamais à l’Eucharistie, ou encore qui semblent avoir perdu la foi : car les prêtres sont les ministres de l’Évangile du Christ pour tous les hommes.