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« Seigneur … sanctifie ceux qui aiment la beauté de ta Maison »
Prière conclusive de la liturgie de saint Jean Chrysostome

« Si le chant n’est pas là pour me faire prier, que les chantres se taisent.
Si le chant n’a pas la valeur du silence qu’il a rompu, qu’on me restitue le silence. »
Joseph Samson

La nécessité du Beau métaphysique
Le beau doit nous élever. La fonction de tout art consiste à briser l’espace étroit et angoissant du fini dans lequel est plongé l’homme tant qu’il vit ici bas, pour ouvrir une sorte de fenêtre à son esprit qui tend vers l’infini. En face d’une culture sans espérance, faites donc sourire sur la terre, sur l’humanité, le reflet de la beauté et de la lumière divine et vous aurez, en aidant l’homme à aimer tout ce qu’il y a de vrai, de noble, de juste, de pur, d’aimable, contribué grandement à l’œuvre de la paix.
Pie XII, cité sur le site de la Conférences des Evêques de France www.cef.fr en 2019

La nécessité du Beau dans la liturgie
La liturgie exige la beauté du chant (…) la louange de Dieu exige le chant (…) ce n’est pas un ornement marginal, mais la liturgie exige cette beauté, exige le chant pour louer Dieu et donner la joie aux participants.
Benoît XVI au Chœur de la Chapelle Sixtine, le 22 décembre 2005

Un héritage des siècles pour le bien de notre temps
Une authentique mise à jour de la musique liturgique n’est possible que dans le sillage de la grande tradition, c’est-à-dire du grégorien et de la polyphonie sacrée ». (…) la polyphonie religieuse, et celle de l’école romaine tout particulièrement, sont un héritage à conserver avec soin, à faire vivre et à diffuser au profit de toute la communauté ecclésiale et pas seulement des chercheurs et des amateurs. Il s’agit en effet d’un patrimoine spirituel, artistique et culturel d’une valeur inestimable.
Benoît XVI, Chapelle Sixtine, le 26 juin 2006

A propos de la disparition du chant grégorien
Ces prières, avec leur antique prestance et leur noble majesté, continuent d’attirer vers vous des jeunes gens que le Seigneur appelle auprès de lui. Par contre, une fois disparu le choeur en question, qui transcende les frontières et les nations et est empreint d’une admirable force spirituelle, ainsi que la mélodie jaillie du plus profond du cœur où demeure la foi et brûle la charité, Nous voulons dire le chant grégorien, ce sera comme un cierge éteint qui n’éclaire plus et n’attire plus le regard et l’attention des hommes.
Paul VI, lettre aux supérieurs généraux des instituts religieux assurant l’Office chanté

Refus de la routine musicale
Une Eglise que l’on réduit seulement à faire de la musique « courante » tombe dans l’inepte et devient elle-même inepte. (…) L’Église a même le devoir d’être la « cité de la gloire », lieu où sont recueillies et portées à l’oreille de Dieu les voix les plus profondes de l’humanité. (…) L’Église ne peut pas se satisfaire du seul ordinaire, du seul usuel : elle doit être la voix du Cosmos, glorifiant le Créateur et dévoilant sa magnificence au Cosmos lui-même en le rendant beau, habitable, humain.
Card. Joseph Ratzinger, 1985.

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