Aller au contenu

08-07 Le psalmiste

  • CLP 

CE. 33. Lorsque le chant qui s’inscrit entre les lectures met en valeur un grand moment liturgique et pastoral, il est avantageux dans les célébrations présidées par l’Evêque, surtout dans l’église cathédrale, d’avoir un psalmiste ou un chanteur de psaume, ayant des aptitudes particulières pour l’art et l’esprit de la psalmodie, qui chante le psaume suivant le mode responsorial ou bien directement, ou encore un autre cantique biblique, ainsi que le graduel et l’ « Alleluia », afin que les fidèles, méditant avec sensibilité sur le chant et le texte, trouvent dans cette opportunité une aide.

IGMR 102. Il revient au psalmiste de dire le psaume ou un autre cantique biblique placé entre les lectures. Pour bien remplir sa fonction, ilest nécessaire que le psalmiste excelle dans l’art de la psalmodie, possède une bonne prononciation et une bonne diction.

TLS. V,12. (…) [Il ne faut pas] exclure tout solo, mais celui-ci ne doit jamais prédominer dans la cérémonie de telle façon que la plus grande partie du texte liturgique soit exécutée de cette manière ; il doit plutôt avoir le caractère d’un simple signal ou d’un trait mélodique, et demeurer strictement lié au reste de la composition en forme de choeur.

Note du webmaster : les trois articles ci-dessus placent donc la pratique du solo comme étant non liturgique, excepté pour le psaume et quelques interventions particulières. La meilleure forme de chant en solo est la psalmodie, qui, par sa sobriété, tient le psalmiste dans un rôle second et lui interdit de pratiquer une démonstration de savoir faire vocal. Pour les autres interventions en soliste, hormis ce qui revient au prêtre, on remarque que ce rôle revient généralement au diacre pour chanter certaines monitions, sous forme de « simple signal ou trait mélodique ». Ainsi le solo, tel qu’on le conçoit dans la musique classique profane, n’a pas sa place dans la liturgie. On pourra naturellement faire quelques exceptions pour les cérémonies privées comme les mariages, à la condition qu’il n’y ait pas d’abus et que le soliste veille à exercer son art sans chercher à se valoriser lui-même.