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09-07 Le Gloria

  • CLP 

IGMR. 53. Le Gloria in excelsis est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l’Église, rassemblée dans l’Esprit Saint, glorifie Dieu le Père et l’Agneau, et supplie celui-ci. On ne peut remplacer le texte de cette hymne par un autre. Le Gloria est entonné par le prêtre ou, si on le juge bon, par un chantre ou par la chorale ; il est chanté par tous, ensemble, ou par le peuple alternant avec la chorale, ou par celle-ci. Si on ne le chante pas, il doit être récité par tous, ensemble ou par alternance entre deux choeurs.

CE.133. (…) Revenu à la cathèdre, le chant étant terminé, l’Evêque debout, étendant les mains, dit l’oraison de conclusion. Ensuite, quand c’est prescrit, on chante ou on dit l’hymne « Gloria in excelsis ».

CE. 135. Le « Gloria » est dit selon les rubriques. Il peut, en outre, être entonné par l’Evêque ou l’un des concélébrants ou l’un des chantres. Pendant que l’hymne est chantée, tous se tiennent debout.

Note du webmaster : le « Gloria » est une hymne, c’est à dire qu’elle se chante de manière linéaire du début jusqu’à la fin, et n’est pas faite pour être découpée en couplets intercalés avec un refrain. Cet usage, qui résulte d’une mode, est dû à la perte des repères historiques en matière de liturgie.
D’autre part le « Gloria » ne peut être remplacé en tout ou partie par un autre texte, ni se voir ajouté quoi que ce soit. Comme pour le reste de l’ordinaire de la Messe, le texte du Missel doit être intégralement respecté. Il n’est pas permi de changer l’ordre des mots ou de les utiliser autrement que tels qu’ils apparaissent dans le Missel Romain (De Musica Sacra, art. 21).
CE 135 précise en outre que l’intonation du Gloria peut être chantée par un chantre. Ce modèle vaut également pour toutes les autres formes de messe.

CE. 300. [A la messe de la Cène du Seigneur, le Jeudi Saint] [b] Pendant qu’on chante l’hymne « Gloria in excelsis », on sonne les cloches, qui restent ensuite en silence jusqu’à la Vigile Pascale, sauf si la Conférence des Evêques ou l’Evêque du diocèse le statue différemment, selon l’opportunité.

Note du webmaster : il convient de remarquer que le mutisme des cloches doit également être observé par les instruments de musique durant cette même période.

CE. 349. [A la Vigile Pascale] Après la dernière lecture de l’Ancien Testament avec son répons et son oraison, on allume les cierges de l’Autel et on entonne solennellement l’hymne « Gloria in excelsis », pendant que sonnent les cloches, selon les coutumes locales.

Note du webmaster : on peut rehausser la sonnerie des cloches du Gloria du Jeudi saint et de la Vigile pascale par l’utilisation simultanée de la clochette dans le chÏur, selon un usage connu. On rend ainsi la sonnerie présente au cÏur même de la célébration. Pour des raisons de commodité, on attendra que le prêtre ou le chantre ait finit d’entonner : la sonnerie de la clochette commencera en même temps que « Et paix sur la terre/Et in terra pax hominibus ». Si le sonneur ne pense pas pouvoir tenir pendant tout le Gloria, il est préférable qu’il ne s’arrête pas au hasard, mais en profitant de la fin d’une phrase, ou encore qu’il se fasse relayer par un deuxième sonneur muni d’une deuxième clochette.