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11-12 Le chant de communion

  • CLP 

IGMR 198. [à propos du lecteur] S’il n’est pas prévu de chanter à l’entrée ou à la communion, et que les antiennes proposées au missel ne sont pas dites par les fidèles, il peut les lire au moment opportun (cf. nn. 48, 87).

Notes du webmaster : c’est généralement le prêtre qui dit l’antienne, pour deux raisons : elle se trouve dans le Missel, et elle est si courte qu’un lecteur passerait deux fois plus de temps à se déplacer jusqu’au micro qu’à la lire.
Si toutefois c’est un lecteur qui la lit, il doit la lire au pupitre de chant, et non à l’ambon. Celui-ci est en effet réservé aux lectures de l’Ecriture Sainte, psaume compris. Or l’antienne n’est pas toujours tirée de l’Ecriture : c’est parfois une simple expression de spiritualité. Afin d’éviter les erreurs, on la lira donc au pupitre de chant.
Enfin il faut éviter de se l’habitude de se fier aux antiennes publiées dans des périodiques tels que « Prions en l’Eglise ». La seule référence authentique est le Missel du célébrant, c’est ce livre qu’il faut prendre l’habitude consulter.
On comprend qu’en raison des inconvénients ci-dessus décrits, il est bien plus pratique que le prêtre lise l’antienne.

IGMR. 86. Pendant que le prêtre consomme le sacrement, on commence le chant de communion, pour exprimer l’union spirituelle entre les communiants par l’unité des voix, montrer la joie du coeur, mettre davantage en lumière le caractère ‘communautaire’ de la procession qui mène à recevoir l’Eucharistie. Le chant se prolonge pendant que les fidèles reçoivent le Sacrement. Mais s’il y a une hymne après la communion, le chant de communion s’arrêtera au moment opportun.

IGMR 87. Pour le chant de communion, on peut prendre soit l’antienne du Graduel romain, soit avec ou sans psaume, soit l’antienne avec son psaume du Graduel simple, ou un autre chant approprié, approuvé par la Conférence des évêques. Le chant est exécuté soit par la chorale seule, soit par la chorale ou le chantre avec le peuple.
S’il n’y a pas de chant, l’antienne proposée dans le missel est dite soit par les fidèles, soit par quelques-uns d’entre eux, soit par un lecteur ou, à leur défaut, par le prêtre, après que lui-même aura communié et avant qu’il ne distribue la communion aux fidèles.

RS. 88. (…) la Messe elle-même ne doit pas se poursuivre tant que la Communion des fidèles n’est pas achevée. (…)