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11-13 Respect dû au Corps et au Sang du Christ

  • CLP 

IGMR 279. Les vases sacrés sont purifiés par le prêtre, par le diacre ou par l’acolyte institué, après la communion ou après la messe, autant que possible à la crédence. On fait la purification du calice avec de l’eau ou bien avec de l’eau et du vin, et l’ablution est consommée par celui qui purifie. Ordinairement on essuiera la patène avec le purificatoire.

RS. 107. Conformément aux normes canoniques, «celui qui jette les espèces consacrées, ou bien les emporte, ou bien les recèle à une fin sacrilège, encourt une excommunication latae sententiae réservée au Siège Apostolique ; le clerc peut de plus être puni d’une autre peine, y compris le renvoi de l’état clérical» [CIC. 1367]. On doit aussi ajouter à ce cas tout acte de mépris, volontaire et grave, envers les saintes espèces. Ainsi, celui qui agit à l’encontre des prescriptions énoncées ci-dessus, par exemple, en jetant les saintes espèces dans la piscine de la sacristie ou dans un endroit indigne, ou encore par terre, encourt les peines établies à cet effet. [Conseil Pontifical pour l’Interprétation des Textes Législatifs, Responsio ad propositum dubium, 3 juillet 1999 : AAS 91 (1999) p. 918.] De plus, tous doivent se souvenir que, lorsque la distribution de la sainte Communion, pendant la célébration de la Messe, est achevée, il faut observer les prescriptions du Missel Romain. En particulier, il faut que le Sang du Christ, qui pourrait rester, soit consommé aussitôt par le prêtre lui-même ou, selon les normes, par un autre ministre. De même, les hosties consacrées, qui pourraient rester, doivent être consommées par le prêtre à l’autel, ou elles doivent être portées dans un endroit destiné à conserver la sainte réserve eucharistique.
Il faut veiller à consommer aussitôt à l’autel le Sang du Christ qui, éventuellement, resterait après la distribution de la communion.

ID. 14. Le vin consacré doit être consommé aussitôt la communion, et il ne peut être réservé. (…)

IGMR. 280. Si une hostie ou un fragment tombait, on les ramasserait avec respect ; si du vin consacré se répandait, on laverait l’endroit avec de l’eau, et cette eau serait ensuite jetée dans la piscine de la sacristie.

Note du webmaster : si l’on renverse le Sang du Christ, on doit laver l’endroit avec suffisament d’eau pour s’assurer que l’on ait repris autant du précieux Sang qu’il est possible, mêlé avec l’eau. Pour les explications concernant la « piscine », voir le lexique.

RS. 120. Les pasteurs doivent veiller à ce que les linges sacrés de la sainte table soient constamment propres, particulièrement ceux qui sont en contact avec les saintes espèces. Ils doivent donc être lavés très fréquemment, en suivant les coutumes fidèlement transmises. Ainsi, il est louable, qu’après un premier lavage à la main, l’eau qui a été utilisée, soit répandue dans la piscine de la sacristie de l’église ou directement sur le sol dans un endroit convenable. Puis, on peut procéder à un nouveau lavage selon la manière habituelle.

Note du webmaster : « les coutumes fidèlement transmises », concernant les linges sacrés (corporal, purificatoire et manuterge), mentionnent traditionnellement un lavage dans trois eaux différentes, sans adjonction de savon ou de détergeant, chacune étant vidée dans la piscine de la sacristie. Ces lavages multiples garantissent raisonnablement l’élimination respectueuses des parcelles du Corps du Christ. RS 120 ne mentionne qu’un seul lavage, mais on comprendra que la coutume plus ancienne reste tout à fait recommandable.