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03-2 Caractéristiques de l’autel

  • CLP 

IGMR 298. Il convient que dans toutes les églises, il y ait un autel fixe, qui signifie, de manière claire et permanente, le Christ Jésus, pierre vivante (1P 2, 4 ; cf. Ep 2,20) ; mais dans les autres lieux destinés aux célébrations sacrées, l’autel peut être mobile.

L’autel est appelé fixe, s’il est construit de telle sorte qu’il adhère au pavement et ne puisse donc pas être déplacé ; on l’appelle mobile s’il peut être déplacé.

IGMR 300. L’autel, fixe ou mobile, sera dédicacé selon le rite du Pontifical romain ; cependant, l’autel mobile pourra être simplement béni.

IGMR 302. On gardera l’usage de déposer sous l’autel, pour sa dédicace, des reliques de saints, même non martyrs. On veillera cependant à vérifier l’authenticité de ces reliques.

IGMR 303. Dans la construction des églises nouvelles, il importe de n’élever qu’un autel, pour qu’il soit signe, au milieu de l’assemblée des fidèles, de l’unique Christ et de l’unique Eucharistie de l’Eglise.

Dans les églises déjà construites, lorsque la situation de l’ancien autel rend difficile la participation du peuple et qu’on ne peut le déplacer sans porter atteinte à sa valeur artistique, on élevera un autre autel fixe, construit avec art et qui sera dédicacé ; et c’est seulement sur cet autel que s’accompliront les célébrations liturgiques. Pour éviter que l’attention des fidèles ne soit distraite du nouvel autel, on ne donnera pas à l’ancien une décoration particulière.

Note du webmaster : ce deuxième paragraphe ne dit pas que l’ancien autel doit être totalement dépouillé, mais que de par son aspect il ne doit pas concurrencer l’autel où l’on célèbre la messe. Restant consacré, la  dignité de son état lui reste due, et on fera bien d’y laisser deux candélabres, une nappe ajustée à sa surface et un dessus d’autel.